vendredi 9 juillet 2010

Ombre et lumière


Le soleil était haut et triomphait des ombres
Qui, patientes, attendaient, tapies dans les rayons.
L’astre plastronnait, enrobait toute forme
Certain de l’embellir, sous sa domination.

Au déclin, s’élevèrent regrets et vague à l’âme
Ignorant la beauté des ressacs, des vallons
Dessinés et sculptés, par le noir, par le sombre
La vigueur des reliefs, asymétriques dons.

Je ne veux ignorer aucune des lumières
Fascinantes maîtresses, pointeuses d’horizon
Mais ne peux renier la lame des ténèbres
Insolubles mystères, dont je suis compagnon.

Aduler le zénith, c’est se soumettre à l’ombre.
J’essaie de me glisser dans les démarcations
Regardant, droit, les gris, je peux accueillir l’or
Quand mes sens libérés, me guident, au diapason.

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