Visage
déchiré par un autre sourire
L'homme
étrange se dressait
Chandelle
minérale
Un
simple doigt posé
Sur
l'impeccable grain
Grain
de sable silice
Poussière
du désert.
Ses
jambes en hélice
Traçaient
leurs arabesques, pinceaux
Décrivant
dans le ciel écarlate
Des
huit à l'infini
Sabliers
éternels.
De
son bras balancier
Cinq
serpents se glissaient
Sous
la dune en silence
Creusant
des galeries
Oxygénant
le sable
Désincrustant
l'espace
Entre
les grains.
L'homme
étrange s'y glisse.
Il
s'installe s'ajuste
La
trace du passage
Se
dissout disparaît.
Il
s'endort.
Il
dort en apparence
De
cet éveil étrange, ce sommeil singulier
Le
visage éclairé par un autre sourire...
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