Le
parvis effacé
elle
franchit le porche
lourd
sous
la rose irisée.
La nef
résonne
des
aiguilles
ces
talons impudents
qu’elle
a osé chausser.
Le
chœur
tachycardique
s’emballe
sous
le charme l’encens
soumis
s’accouple
au
parfum de la belle
à ses
senteurs musquées.
L’autel
fier
érigé
– débandade -
lui
offre ses reliques elle
s’esquive
pivot
faisant
voler sa robe
ses
bas fleurs en tiges
violentent
l’absidiale
ses
discrètes rondeurs.
De ses
doigts elle frôle
sa
peau sous le tissu
voluptueux
artifice qui souligne
le
geste
autant
que ses soupirs.
Accotée
au pilier
elle
pince ses lèvres
contourne
délicate se glisse
cru
s’engage
libère ses ardeurs.
Ogives,
clés de voûtes pinacle
observent
médusés le plaisir alangui
de la
belle comblée
et son
cri à l’orgasme
s’élever
jusqu’aux cieux
aimables,
connaisseurs.
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