jeudi 8 juillet 2010

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La musique s’enroule elle marque le Temps
sur les parois du verre l’alcool fait sa trace
de pétales tout blancs.

La musique sillonne elle pousse le Temps
vers des plaines d’automne où gît
parfois le vent…

Le Temps se fait caresse le Temps se fait soupir.
Il fredonne, l’aubaine ! il chuchote à ma joue
m’enveloppe m’entraîne il me fait les yeux doux.

La musique frétille elle aguiche le temps
le transporte en coquilles en éclats
de ciels blancs…

La musique divague elle feint la folie
et le Temps s’écarquille s’enrobe désuni.
Il s’étire en volutes il s’envole léger
en finesse de tulle en parures d’été.

La Nuit est souveraine la musique sa soeur.
Et le Temps leur complice m’offre son berceau
dans lequel je me glisse rencontre ces mots.

Un instant… pur délice infini un écot.  

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