La musique s’enroule elle marque le
Temps
sur les parois du verre l’alcool fait
sa trace
de pétales tout blancs.
La musique sillonne elle pousse le
Temps
vers des plaines d’automne où gît
parfois le vent…
Le Temps se fait caresse le Temps se
fait soupir.
Il fredonne, l’aubaine ! il
chuchote à ma joue
m’enveloppe m’entraîne il me fait
les yeux doux.
La musique frétille elle aguiche le
temps
le transporte en coquilles en éclats
de ciels blancs…
La musique divague elle feint la folie
et le Temps s’écarquille s’enrobe
désuni.
Il s’étire en volutes il s’envole
léger
en finesse de tulle en parures d’été.
La Nuit est souveraine la musique sa
soeur.
Et le Temps leur complice m’offre son
berceau
dans lequel je me glisse rencontre ces
mots.
Un instant… pur délice infini un
écot.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire