Et le dédale noir
s'ouvrit sur le jardin.
Au centre, la
fontaine, le chant de l'eau. Très bien.
Tout autour, des
essences, des fleurs
Et le chant des
insectes. Bien sûr.
Aucun doute, le soin
règne, suinte, flotte
Transpire. C'est un
lieu souverain.
Il fait si bon y
vivre. S'éteindre.... Demain.
La lumière chemine
le long des allées. Liens paisibles.
Le grossier - si
fragile - flirte avec le fin.
Le précoce convole.
Indécent et docile.
Le chagrin se tapit
derrière les arômes
Au sérail du futile
mais, pour l'heure
Les outils délaissés
narguent l'infini.
L'opercule
impitoyablement clos
Le jardin explose
encore de couleurs
Qui peu à peu
s'éteignent.
Il n'était qu'un
jardin
Au sein du
labyrinthe,
La perfection du
cercle,
Du dédale une
hernie.
Jolie.
Tremblant tu
égratignes l'affiche
Déchires le papier
Le jardin disparaît
Ne reste qu'une note.
Un arôme, un son
Qui flottent, se
combinent.
Quand tu ouvres les
yeux...
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