Clignement
de paupières, plissements de sourcils
un
sourire qui m’éclaire, un corps souple, alangui
et
mon passé chavire. Fulgurante beauté !
Ton
regard doux, tes dires, me sortent de l’été.
Eclipsé
le solstice, et ses affres de mort
édulcorés
les vices, les regrets, les remords,
voilà
l’élan qui pousse, qui coule, qui emplit
tes
yeux, tes mots me tirent, mon être reverdit.
Tu
me laisses, traîtresse, t’éloignes de ce quai,
tu
me quittes, promesses, m’invitant aux espoirs
que
le Hasard délivre, détaché des vouloir.
Je
te laisse Naël, m’éloigne de ce quai,
où
nos regards, nos rires, ce jour se sont frôlés.
J’emporte
ton empreinte, ta grâce, ta beauté.
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