Et
j'entre dans la nuit, innocent du malaise
Que les
draps chiffonnés ont laissé sous ta peau
Le lit
grince et je ris à l'étrange manège
Que font
les souvenirs, mon cœur noir, leurs échos.
C'est un
rideau tiré, une fenêtre blême
Un
horizon bouché de vestiges idiots
Quelques
vols hachurés de mouettes solitaires
Une
attente figée dans l'absence de mots.
C'est un
vide indistinct, un trop plein d'éphémères
Un râle
qui mesure la distance, l'écot
Le prix
désargenté de très vieilles chimères
Et le
caillot de sang caché sous le brûlot.
Par
l'alcôve flétrie, résonnent des prières
Famille
qui gémit, psalmodie dans le noir
Fustigeant
le désir, de sa lippe austère
La
flamme insolente, qui danse sans mémoire.
Très beau blog. De la poésie pure et travaillée, comme j'aimerais savoir en écrire.
RépondreSupprimerBravo !
Je reviendrai lire les textes que je n'ai pas encore lu.
Bonne continuation !
(Au cas où, je te donne quand même mon blog : http://le-clavier-artiste.blogspot.fr dans lequel j'ai commencé une nouvelle dont je publies un chapitre chaque semaine ou presque. Ce n'est pas aussi bien travaillé que toi, c'est surtout pour le plaisir de raconter, mais peut-être cela t'intéressera-t-il.)