vendredi 3 octobre 2014

Invisible


Il coule lentement, le fleuve aux berges tendres
Sous le vent qui le griffe, la brume qui le frôle
Il s'étire, s'étend, câlin contre la rive
Qui l'étreint.

Le long des rues honteux, sous la rouille gangrène,
- vestiges d'âmes mortes - des murs flous en cohortes
Défilent se déchirent, déguisent quelques portes
En destins.

Là ou ici, je passe, invisible. Quand le lampadaire
S'éteint.

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