Je n’ai pas de mémoire
Au sortir de l’hiver
Les mélancolies d’automne
Ont envouté mes nerfs
Une gangue de rêves,
merveilleux, cauchemars
M’abrite. Si réels, si
précieux dans le noir.
3 heures. La cloche sonne
Mais ne m’éveille pas.
Songe.
J’écarte les rideaux
Sous le voile, l’arôme de
ta peau
M’engourdit et tes seins
sentinelles
Neutralisent mes mots.
Je ne suis plus que peau.
Je caresse musarde. Je
griffe
Explore chaque pli, je
longe chaque rive
Je glisse… te pénètre. Tu
t’ouvres
Comme un fruit.
Va et vient. Métronome.
Houle…
Tu accueilles, modèles,
façonnes cet élan
La danse impérieuse nous
échappe
Enjoint. Déjà, je
m’abandonne
Aux courbes de tes seins.
4 heures. La cloche sonne.
Mais ne m’éveille pas
Songe après songe.
De chaleurs en frimas.
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