Etait-il autre chose que le rêve d'un autre
Créature onirique avatar du sommeil
D'un quelconque rêveur ?
Etait-il autre chose qu'un faisceau de dentelles
Connexions empiriques fugaces hasardeuses
A l'insu d'un dormeur ?
Ou était-il - peut être - une scène d'un film
Un surplus obsolète occulté au montage
Au gré d'un narrateur ?
Où va-t-il, au réveil de cet
autre qui le rêve
Rejoint-il une horde de
compagnons rêvés
Par ce même rêveur ?
Se souvient-il de lui,
éveillé,
Du rêve qui le nimbe,
Se voit-il quelquefois
Dans les yeux du dormeur ?
Prend-il quelque repos
erre-t-il dans des limbes
Attend-il endormi, le sommeil
du rêveur
Fait-il nuits après nuits, aussi, ses propres rêves
A son tour créateur ?
Ecrit-il des histoires des
mythes des légendes
Connaît-il les regrets les
remords et le temps
L'angoisse de la mort au réveil
de qui le rêve
Etanche-t-il sa soif de
réponses aux mystères
En s'inventant des Dieux des
Prophètes des Lois
Fuit-il désespéré vers de
paradisiaques ailleurs ?
Reconnaît-il l'amour,
poursuit-il quelque quête
Répand-il la souffrance en
répliques à ses peurs
Jusqu'en mes propres rêves
Quand j'oublie de douter
Me prends pour le rêveur
Qui va se réveiller
Convaincu d'être l'autre,
l'individu qui rêve,
Et non sa créature
Onirique
Avatar
Du sommeil
D'un quelconque
Rêveur...
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