Je
n'ai pas pu bouger de crainte d'une chute
Et
ne suis pas resté par peur d'enfermement
Je
n'ai pas su trouver l'ermite, sa cahute
Je
n'ai pas joint mon pas à celui de l'errant.
Je
suis dans l'entre-deux, l'étrange crépuscule
Nourri
d'aube fragile, d'aurore balbutiant
Le
zénith m'ennuie, trop de Majuscule !
Mais
les nuages lourds désolent mes tourments.
Je
descends quelquefois les marches serpentines
Espère
puis déteste les mornes paliers
J'évoque
étreins maudis, enfin redessine
Les
liens qui se dénouent pour mieux nous relier.
Les
jours rallongent raccourcissent. Les ombres
S'étirent
se confondent. L'automne
Sang
et or, feu, se recueille
Au
chevet de l'été.
Compatissant.
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