Quelques gouttes de pluie se brisent,
s'éparpillent
Sur les ruines dressées, insensibles
aux vestiges
Qui toisent le sentier où peine,
ploie, se hisse
Un vieillard revêtu de brume et de
passé.
Assombrissant le ciel, des nuages
l'escortent
Quelques traces d'hier allègent son
fardeau
Le soir – sans lendemain – attend
sa révérence
Sous l'oeil indifférent des ruines, des
corbeaux.
Vieillard ! Le mot est plein. D'usure
mais d'audace.
Le silence enfin. Et la vie prend sa
place.
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