dimanche 9 juin 2013

Sans titre


S'il fallait que je dise ce que chante le soir,
Je prendrais mon coussin de pleurs et ma chimère
Les berçant d'un sourire, clair, de désespoir
Accroché à mes lèvres comme au sein d'une mère.

Mais le soir est un rêve, l'aube mystérieux
Chatoiment de promesses, un autre rêve
Collisions de hasards aventureux
Rendez vous d'avatars, gorgés de sève.

Vivre. Quelques grammes de plume
Où se mêlent le plomb
L'appêtit, la malice d'un appendice,
Jusques au crépuscule, un si frêle sillon.

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