jeudi 27 octobre 2011

Samsara

Chute, je m’écrase. La scène se répète.
Encore. Et encore. Indéfiniment.

La violence du choc ! Le corps qui se fracasse
L’esprit anéanti s’évide. Longuement..
Nul halo de lumière aucune voix céleste.
Vertige puis fracas. Le froid et le néant.

Mon âme désaccouplée ne peut plus être Ame
Mais morceau simulacre vestige. Un fragment.

Chute. Ecrasé, on m’enjoint de survivre…

Oublier la beauté. Oublier exigences.
Préférer perfection, armure, caparaçon.
Bâtir un autre corps, machine mécanique
Au souffle artificiel aux gestes de robot.
Je suis un artéfact, figé, invulnérable
Eternel puisque mort…


L’aube d’un jour nouveau ?

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