samedi 30 janvier 2010

Il y a

Il y a, là-bas, près du dôme
Deux, trois notes qui chantent
Un parfum de jasmin
Des saveurs qu’on fredonne
Des pétales qui dansent
Il y a ces matins
Des éclats qui embaument
Des rêves levantins
Il y a ces couleurs
Quelques sons qui moutonnent
Et des regards mutins.


Il y a, là-bas, près du dôme
Des iris qui rayonnent
Des silences
Au tumulte insolent
Il y a cette vague houle écume
Et me voilà, géant.
Je deviens cette note
Cette goutte – rosée-
Je glisse, m’évapore
Et me voilà, dissous.
Revoilà l’étincelle
Au cœur de l’univers
Je suis cet univers
Je suis le tout j’embrasse
Je pulse je m’étreins.

Il y a, près d’ici
Ce cheval, ses ruades
Et ce collet si fin
Qu’on en oublie la trace
Mais qui nous rend chafouins.

Il y a, plus près encore
Ces boîtes ces mirages
Et ces boulets si pleins
Ces cellules funestes
Aux portes grand ouvertes
Et ces sourires éteints.

Il y a, là-bas, des sycomores
Des glaces sans tain
Derrière, c’est l’aurore
L’aube… Nulle fin.

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